Rusalka – Dvorak (R. Carsen, 2002)

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Rusalka – Dvorak (R. Carsen, 2002)

Notapor Feve » Jue Dic 28, 2006 6:31 pm

Rusalka

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Rusalka es la novena de las diez óperas que compuso Antonín Dvorák. Su argumento es un cuento de hadas lírico en tres actos adaptado por Jaroslav Kvapil. El libreto se basa en los cuentos de hadas de Karel Jaromir Erben y Bozena Nemcová, y contiene elementos de la "Ondina", de Friedrich de la Motte Fouqué , y el cuento "La sirenita", de Hans Christian Andersen .

“Rusalka”, una palabra de origen ruso, significa “mujer encantada” y viene de una figura sobrenatural muy antigua presente en muchas leyendas y cuentos de hadas centroeuropeos. La base de todos estos relatos es la misma, estos espíritus elementales carecen de alma pero pueden conseguirla si consiguen casarse con un humano. Lógicamente, las historias subsiguientes suelen tener un carácter trágico.

La protagonista, como buena ondina, por amor quiere ser mujer sin sospechar el rechazo social que le va a suponer tal cambio. Así que tocamos la crítica social con el subyacente tema de la emancipación de la mujer, el paso del mundo salvaje al civilizado, los temas del amor y la fidelidad, lo implacable del destino... "No puedo morir, no puedo vivir", dice al final.

La ópera se estrenó en el Teatro Nacional de Praga el 31 de marzo de 1901, tres años antes de la muerte de su compositor, quedando patente desde el primer momento que su "Canción de la luna" era una de las páginas más bellas de la lírica jamás escritas.

Luna, que con tu luz iluminas todo
desde las profundidades del cielo
y vagas por la superficie de la tierra
bañando con tu mirada el hogar de los hombres.
¡Luna, detente un momento
y dime dónde se encuentra mi amor!
Dile, luna plateada,
que es mi brazo quien lo estrecha,
para que al menos un instante
piense en mi en sus sueños.
¡Búscalo por el vasto mundo
y dile, dile que lo espero aquí!
Y si soy yo con quien su alma sueña
entonces, que este pensamiento lo despierte.
¡Luna, no te vayas, no te vayas!


Acto I En un lago a la luz de la luna
Tres ninfas acuáticas bailan felices hasta la llegada de su padre, un espíritu de las aguas que se pone a jugar con ellas. En ese momento, Rusalka, la 4º hermana, se despierta y confía a su padre que se ha enamorado de un joven que suele ir al lago a bañarse. Rusalka explica que quiere tener un alma y así ser humana para poder estar con el hombre al que ama. El padre tras advertirle que si hace eso perderá la inmortalidad y viendo que esta decidida le dice que vaya a hablar con la bruja Jezibaba quien le ayudara pero con condiciones. Si quiere ser humana, será a cambio de su voz. Otra condición que le pone, es que si su amado la rechaza, no será ninfa ni humana y tendrá que vagar por el lago en soledad. Rusalka, que solo piensa en el amor, acepta y Jezibaba le da un bebedizo. Llega el hombre, que resulta ser un príncipe y le pregunta si es ninfa o humana. Rusalka lo abraza y se la lleva al palacio.

Acto II En el palacio del príncipe
Los preparativos para la boda entre Rusalka y el príncipe se llevan a cabo. Dos sirvientes comentan preocupados que la prometida de su amo es extraña y muda. Mientras tanto, el príncipe parece decidido a llevar adelante el matrimonio, aunque se muestra contrariado por el silencio de Rusalka y su frialdad. Algo inquieto, le insta a amarlo apasionadamente y entra en escena una princesa extranjera. El príncpe se enamora de la princesa porque tiene voz, y enseguida pierde el interés por Rusalka.

Sigue un ballet, tras el cual el padre de Rusalka entra en escena. Encuentra a su hija desesperada y le pregunta si es esa la felicidad que buscaba entre los humanos. Rusalka, que sí puede hablar con su padre, le pide ayuda. Para concluir el acto, el príncipe y la princesa extranjera entran de nuevo en escena. El príncipe le declara su amor a la princesa, esta le dice al príncipe que ya no lo quiere y que siga a Rusalka al infierno.

Acto III En el fondo del lago
Rusalka está desesperada, puesto que no es ninfa ni humana, su única tarea será conducir a los hombres a la muerte. Pide a la bruja Jezibaba que la ayude y esta sugiere que mate al hombre que la llevó a la perdición, pero Rusalka se niega.
Los criados del príncipe bajan al fondo del lago para pedir a la bruja que los ayude, puesto que el príncipe está desolado desde que Rusalka lo abandonó.

El espíritu del agua aparece en escena y los criados huyen aterrorizados y culpa al príncipe de la traición sufrida por su hija Rusalka. El príncipe sigue enamorado de Rusalka y la busca sin descanso. Al encontrarse ella le reprocha que la abandonara. El príncipe pide perdón y le pide que lo bese, Rusalka le advierte que si lo hace, él morirá pero no le importa. Se besan y el príncipe muere dichoso.

LIBRETO: Acto I Acto II y Acto III

Algunos apuntes sobre esta versión:

Conte lyrique en trois actes (1901)
Livret de Jaroslav Kvapil

Renée Fleming : Rusalka
Sergei Larin : le prince
Larissa Diadkova : Jezibaba
Franz Hawlata : l'ondin
Eva Urbanova : la princesse étrangère

Orchestre et Choeurs de l'Opéra National de Paris
Direction James Conlon
Mise en scène : Robert Carsen
Décors et costumes : Michael Levine
Opéra Bastille, 19 Juin 2002


On sait depuis Bruno Betthelheim que les contes de fée ne sont pas si innocents qu'ils en ont l'air. Toutefois, considérer leur seule dimension psychanalytique peut être aussi réducteur que de n'en voir que la dimension féerique. C'est le travers dans lequel est tombé Robert Carsen pour cette nouvelle production de Rusalka. A force de trop vouloir démontrer, le metteur en scène présente un spectacle rempli d'images superbes, mais aux intentions par trop didactiques, et même parfois pas très loin de la psychanalyse de comptoir.

Mais reprenons du début. Le rideau se lève sur un décor époustouflant : à mi-hauteur de la scène se trouve une chambre avec bien sûr un lit, et pas n'importe quel lit, un lit matrimonial à deux places, avec tables et lampes de chevet de chaque côté. Cette chambre se reflète vers le bas comme si elle se trouvait au-dessus de l'eau, eau présente dans un bassin sur scène, et dans laquelle pataugeront gaiement les nymphes, l'Ondin et Rusalka (pourvu qu'ils n'aillent pas nous attraper un rhume !).

Le monde des humains est en haut, celui des ondines au fond de l'eau d'où elles peuvent nous observer en levant la tête : c'est éblouissant. Quand Jezibaba donne à Rusalka la possibilité de rejoindre le monde des hommes, la chambre entière descend au niveau du sol pour que l'héroïne puisse y pénétrer. Encore une image à couper le souffle.
Mais à partir de là, les choses se gâtent : on avait repéré une rose rouge posée sur le lit, on espérait que Carsen ne nous ferait pas le vieux coup du symbole de la rose, c'est pire : il en fait un fil conducteur !

Rose respirée par Rusalka allongée sur le lit, tripotée négligemment puis abandonnée par le prince, répandue plus tard à foison tout autour du litÖpour ceux qui n'ont pas compris, achetez donc " la psychanalyse expliquée à ma grand-mère ", ça doit s'y trouver dans les trois premières pages.

Continuant dans le symbolisme, le prince, habillé comme l'Ondin, c'est à dire le père de Rusalka, défait le lit et s'y installe, attendant l'héroïne qui revêt une robe de mariée. Aie, aie, aie!

Et puis, on oublie son agacement quand l'acte deux débute avec une image de nouveau sublime : la même chambre, mais reflétée en miroir, des deux coté de la scène. Dans chaque partie, Rusalka et la princesse étrangère évolueront parallèlement, avec des gestes conquérants pour la princesse, avec des gestes de désespoir pour Rusalka.
Et de nouveau, la douche froide, sous forme d'un ballet dont la chorégraphe ne doit pas être Philippe Giraudeau mais mon ancienne copine Fanfan, celle qui s'occupait du groupe femme au milieu des années 1970, et dont le sens profond est : " tous les hommes sont des cochons, jeunes filles gardez votre pucelage ". Suite à ça, l'Ondin retrouve Rusalka bien plus terrifiée à l'idée de s'approcher du prince que désespérée parce qu'il l'abandonne (vu comment elle réagit, ça devrait même plutôt la soulager !)

L'acte deux se termine de nouveau sur une idée belle et forte : les deux parties de la chambre se séparent, l'une avec le prince et la princesse étrangère, l'autre avec l'Ondin et Jezibaba, vêtus de la même façon, Rusalka reste seule au milieu, dans le néant.

Un peu secoué par cette alternance de merveilles et de déceptions, on se demande à quelle sauce va être accommodée l'acte trois. La réponse est : exactement la même douche écossaise !

Un début magnifique, avec Rusalka seule au milieu d'une eau noire et glacée, moirée de reflets bleu sombre. Mais Jezibaba a l'idée d'apparaître couchée dans le lit de l'éternelle chambre jonchée de roses rouges, vue de haut cette fois, et on se remémore la mise en scène du songe d'une nuit d'été d'Aix-en-Provence qui avait révélée Robert Carsen, dans laquelle on voyait des lits verts et blancs sous toutes les coutures. Rien n'a finalement beaucoup changé entre les deux. Et on espère ne pas avoir un quatrième angle de vue de cette maudite chambre, sous peine de nausée !

On la retrouvera pourtant encore une fois, dans la même disposition qu'à la fin de l'acte un, pour les retrouvailles du prince et de Rusalka, sous un éclairage qui donne une impression de flou. On se croirait dans une photo de David Hamilton !
Bien entendu, il faut savoir faire la part des choses, et ce travail réalisé par Robert Carsen, même irritant, est plastiquement beau, intelligemment pensé, et n'a rien a voir avec les abominations et les escroqueries qu'on subit quelquefois sur les scènes d'opéra. D'ailleurs la majorité des spectateurs ont aimé et applaudi cette mise en scène.

D'autant plus que vocalement, c'est la fête ! Somptueux, c'est le seul mot qui vient à l'esprit en repensant aux voix entendues hier : les nymphes de Michelle Canniccioni, Svetlana Lifar, Nona Javakhidze, l'Ondin de Franz Hawlata sont magnifiques de bout en bout, Renée Fleming et Larissa Diadkova ont dépassé depuis longtemps le stade des superlatifs. Face à eux, Eva Urbanova a paru surtout soucieuse de décibels et pas toujours très juste.

Deux petits mots de réhabilitation, l'un pour Sergei Larin, dont on lit souvent qu'il n'est pas nuancé. Son chant a été au contraire plein de belles intentions et de raffinement, l'autre pour James Conlon, dont la direction sonnait adéquate et colorée.

Catherine Scholler


Datos técnicos:

--- Video Information ---
CONT_BASETYPE AVI(.AVI)
VIDEO_CODEC_NAME XviD
VIDEO_SIZE_X 640
VIDEO_SIZE_Y 368
VIDEO_ASPECT_DECIMAL 1.74
VIDEO_FPS 25.000
VIDEO_BITRATE 1263
VIDEO_MPEG4_BVOP No B-VOP
VIDEO_MPEG4_QPEL No QPel
VIDEO_MPEG4_GMC No GMC

--- Audio Information ---
AUDIO_CODEC 0x2000(AC3, Dolby Laboratories, Inc) AC3
AUDIO_SAMPLE_RATE 48000
AUDIO_BITRATE 448
AUDIO_BITRATE_TYPE CBR
AUDIO_CHANNEL_COUNT 5


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Notapor Idefix » Jue Dic 28, 2006 9:36 pm

Feve, me sabe mal tanto esfuerzo por tu parte y tanto gorreo por la nuestra... tú tienes alguna petición para que busquemos en nuestros archivos??

Por cierto, esta Rusalka es preciosa y la Fleming está, como siempre, perfecta.
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Gracias

Notapor ccuenca » Jue Dic 28, 2006 9:44 pm

Esta es mi primera descarga y este mi primer mensaje. Acabo de descubrir este foro, pero algo me dice que lo voy a frecuentar demasiado...

Muchas gracias y buen año, Feve
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Notapor kimkiduk » Jue Dic 28, 2006 11:45 pm

:yuju: :yuju:
Qué pinta tiene esto Oo
No la conocía, en realidad mi afición a la Opera está en gran parte relacionada con Cine-Clasico :ains:
Muchas gracias Feve

PD: Bienvenido a :ci-cl: ccuenca, espero que te encuentres cómodo por aquí.
Cualquier consulta o petición mándame un privado. No uso emule ni ningún programa de descarga por el momento, así que no podré recompartir películas.
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Notapor Feve » Vie Dic 29, 2006 2:17 am

ccuenca bienvenido me alegra que hayas elegido esta primera descarga, y

kimki esta ópera creo que no va a decepcionaros

Idefix la ha resumido perfectamente:
esta Rusalka es preciosa y la Fleming está, como siempre, perfecta.


por cierto que, lo que es una petición no te hago Idefix, salvo que sigas opinando por aqui que ya sabes que tus comentarios son siempre gratos y bien recibidos. :si:


Pocas sopranos - al menos actuales - han grabado una Rusalka tan magistral como esta de Fleming. Su voz aquí es bellísima. Anna Netrebko también la interpreta muy bien, al fin y al cabo viene de la escuela rusa que es tan exigente.

Pero volviendo a la Fleming, en esta ópera su voz explota en toda su potencia y luego llega esta pequeña maravilla, la Canción de la Luna, y su voz se vuelve intimista y termina con un agudo, el si bemol, delicado y perfecto que quita el aliento.

buen año también a vosotros y que sigamos compartiendo nuestra afición por la ópera. :adios:
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Notapor kimkiduk » Mié Ene 03, 2007 6:07 pm

Completada y compartiendo
Gracias por los empujones Feve ;-)
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Re: Rusalka – Dvorak (R. Carsen, 2002)

Notapor roberto44 » Sab Ene 17, 2009 10:07 pm

Muchas gracias, Feve, por esta versión de Rusalka y por el post tan completo. Saludos!
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